Les outrages finis, Bhagavat lui dit : « Mon fils, quand tu vas offrir ton hommage à quelqu’un et que cet hommage n’est pas agréé, qu’y a-t-il à faire ? » — « À le remporter 3 », répondit l’homme. — Bhagavat reprit : « Mon fils, les outrages que tu viens d’adresser au Tathâgata, il ne les a pas pris pour lui ; remporte-les donc, la douleur sera pour toi ».
Il en est comme de l’écho qui suit la voix, de l’ombre qui suit le corps ; ainsi le fruit n’abandonne pas l’acte (non plus que celui qui l’a fait).
Qu’on s’abstienne donc des actes pervers et coupables.
Bhagavat dit encore :
Les méchants qui outragent les bons ressemblent à celui qui lancerait un crachat vers le ciel. Le ciel ne pouvant pas être sali par le crachat, c’est (l’homme) lui-même qui est sali.
Ils ressemblent encore à celui qui jetterait de la poussière contre un adversaire