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formules audacieuses à la suite desquelles se presse toute une grande école scientifique, loin de l’avoir supplanté, l’ont rajeuni.
IV
Tandis que les théistes expliquent avec plus ou moins de succès le visible par l’invisible, l’effet par une cause, les athées réduits à un seul des termes du problème ne devraient point tenter une opération impossible : « Interrogé un jour sur l’origine et la fin des choses, raconte M. Spence Hardy, Buddha garda le silence, jugeant que c’était une question oiseuse. » D’ordinaire, plus explicite, il cherchait, à la moderne, la cause dans l’effet : « D’où provient ce qui existe ? De sa nature propre (Svabâvât). »
Dans cette hypothèse, « les germes de tout ce qui vit, doués de l’idée de l’es-