Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/250

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aucune connaissance si petite qu’elle soit, il a néanmoins la science élevée de celui qui sait tout. C’est en parlant de lui qu’on dit : « Clarté ».


XIV


L’EAU SALE ET L’EAU BOUILLANTE


Bhagavat dit encore :

1. Les êtres animés, aveuglés par les désirs auxquels leur cœur est attaché, ne peuvent apercevoir la voie pure telle qu’elle est. Ils ressemblent à une eau sale dans laquelle on aurait mêlé les cinq espèces de couleurs ; si une force quelconque vient à l’agiter, les hommes ont beau venir s’y mirer, ils ne peuvent apercevoir l’image de leur corps. Ainsi, quand l’esprit, troublé par les désirs, est devenu plein d’impureté, il ne peut apercevoir la voie.

Au contraire, les hommes qui, avec respect, confessent successivement leurs péchés et s’obligent ainsi (à les rejeter), s’ils viennent à rencontrer un ami de la vertu, aperçoivent la voie de la même manière que, les souillures de l’eau sale étant enle-