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XLI
LE BŒUF EMPÊTRÉ DANS LE MARAIS
Bhagavat dit encore :
Les Çramanas qui s’instruisent dans la voie sont comme un bœuf pesamment chargé, qui est arrivé à un terrain marécageux. Aussi longtemps qu’il y est (engagé), il souffre ; mais lorsqu’il est arrivé tant bien que mal à l’autre extrémité, il se repose et ne pense plus (à ses fatigues).
Ainsi en est-il du Çramana. Les passions lui font éprouver des craintes (semblables à celles) du marais. Néanmoins, quelque grandes que soient ses terreurs, en s’appliquant à la voie énergiquement et d’un cœur ferme, il arrivera nécessairement à se garantir des douleurs de la transmigration.