Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/48

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dès qu’il était surtout bien pénétré des devoirs spéciaux qui incombent au Bhixu, la Communauté l’accueillait dans son sein, sans lui demander autre chose que l’affirmation qu’il agissait, dans la circonstance présente, en toute liberté comme en pleine connaissance de cause, et la promesse d’obéir fidèlement aux prescriptions de Buddha, de la Loi, et de la Communauté. De tels vœux, si aisés à prononcer, ne pouvaient être éternels. Aussi le Bhixu demeurait-il toujours maître de quitter la robe jaune, avec l’assentiment de ses frères en religion.

Merveilleuse puissance de la Foi ! Ces franciscains de l’extrême Orient que leur règle ne groupait ni autour d’un chef spirituel, ni autour d’un clocher, la seule parole de Buddha suffisait à les rallier comme un vivant étendard ! Divisés théoriquement parfois sur certains points de dogme, ils se retrouvaient toujours d’accord quant à la pratique en commun des mêmes vertus. Peu leur importait qu’ils ne crussent en réalité à