tion — française celle-là. Il n’en est point malheureusement ainsi de cette fraction de plus en plus considérable du public lettré qui prend goût à la science comparative des religions, et qu’on ne saurait trop prémunir par un commerce direct avec les sources contre les assertions hasardées dont fourmillent certains ouvrages de littérature courante[1].
C’est à ce public-là que j’offre, dans notre langue, une interprétation absolument littérale du Dhammapada. Les travaux de mes trois devanciers ont été soumis par moi à une attentive comparaison entre eux et avec le texte pâli ; et partout où se produisait un désaccord, j’ai essayé, à l’aide des récentes publications de MM. Childers et Minayef, de faire jaillir la lumière du choc de ces divergences[2].