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11 Cicéro.
12 Saint-Augustin.
14 Gros-Texte.
18 Gros-Romain.
20 et 22 Parangon.
24 Palestine.
26 Petit-Canon.
36 Trismégite.
40 et 48 Gros-Canon.
56 Double-Canon.
72 Double-Trismégite.
88 Triple-Canon.
96 Grosse Nompareille.
100 Moyenne de fonte.


Il est entendu que nous n’avons, à propos de la fonte des caractères, donné que le procédé rudimentaire de la fabrication et qu’il y en a d’autres que nous ne décrivons pas, parce qu’ils en dérivent tous.

Sans compter le moule polyamatype inventé par M. Didot, et perfectionné par M. Virey, qui permet à deux seuls ouvriers de produire 50,000 lettres par journée de travail, le moule automatique de MM. Serrière et Bauza, qui peut donner mécaniquement 50,000 lettres en dépensant pour 73 centimes de combustible. Il existe deux machines nouvelles qui font tout ou partie de la besogne automatiquement, savoir :

La machine de MM. Foucher frères, qui supprime trois mains-d’œuvre, tout en permettant d’utiliser les matrices déjà frappées ; elle fond la lettre, en rompt le jet et la frotte des deux côtés avec une vitesse considérable puisqu’on obtient en moyenne 25,000 et même 30,000 lettres par journée de dix heures.

Et la machine de M. Berthier qui, plus récente, est plus compliquée aussi, mais fait comparativement beaucoup plus de besogne ; on pourrait même dire qu’elle la fait entièrement puisque le caractère en sort de hauteur et frotté sur les quatre faces, seulement le jet n’est pas entièrement rompu, mais il suffit de faire le chemin, ou pied, en quelques coups de lime, pour que la lettre se trouve d’aplomb.

En général, et la question de vitesse à part, le travail avec les machines à fondre est préférable au travail manuel ; d’abord, ce qui passe avant tout, elles suppriment pour les ou-