Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/14

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( »4 ) A N G É L A. Il n’en a jamais été question. s o a è a k. î , surpris. Que dites-vous , madame ? A N G É L A. La vérité. C’est un rêve qu’il a fait dans ta folie. ,8 O,tB E SKI.\t/ Un rêve ! c’est elle-même qui... paulina, Vinterrompant. Brisons là. Décidément, monsieur) que devons no us crain¬ dre ou espérer. . s o b b t x î , après avoir considéré Paulina. Craiàdre beaucoup» Espérer rien de bon. ANGOLA. Vods n’ê*es pas consolant.•• Dites-moi , est-il méchant dans ses accès de frénésie î SOBESKI. Quelquefois.\t'\t. A N G é L A. ,\tJe m’en suis aperçu quand, nous avons été à sa rencontre. 'auguste.. H n’a voulu souffrir que Péters auprès de lui. Mais le pauvre diable n’était pas trop rassuré ; et à la mine qu’il a faite en entrant , j’ai vu qu’il n’était pas trop curieux de lut servir de gardien... Mais justèment le voici. Il a l’air tout effaré s que vient-il nous annoncer ?\t' SCENE IX. Les Précédens, PETERS , A M È L I E. PAULINA. Eh bien, Péters, qu’est-il donc arrivé ? sobeski. Ôù est Frédéric ? P E T E R 8. >\tJe le cherche , monsieur. Ah î mon dieu ! mon dieu ! la terrible chose que de courir après un fou. SOBESKI. Malheureux 2 as-tu ^9é l’abandonner. PETERS. Hélas ! monsieur , ce n’est pas ma faute. Il paraissait ab¬ sorbé dans ses réflexions, et moi je le regardais en tremblant sur un fauteuil, à l’extrémité de sa chambre. Tout-à-coup un vertigo lui prend. Il se lève en sursaut et crie à l’assassin, •n se débattant comme un enragé contre ses meubles ; je vole à lui, plus mort que vif : arrête, me dit-il, arrête ce scélé¬ rat ; il en veut à ma tie» Croyant l’appaiser en flattant sa