Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

v . '\t.\t. .\tw ( i5 )\t* vision , je faisais l’assassin par le bras 5 h&fos ! monsieur , c’était un fauteuil , à qui j’ai donné tant de coups , que j-’en ai encore la main toute meurtrie» AMÉLIE. Après. P B T B B S. Pendant que je battais son pacifique ennemi , ne s’est-il pas imaginé qu’il se dérobait à mes cçups par la fuite. Le TQilàqui se précipite à la porte pour le poursuivre. Je me jette à travers 5, il veut sortir, je le prie de rester 5 il insiste, je fais résistance $ soudain il vole à la fenêtre , s’élance et court à toutes jambes sur la terrasse du jardin, pour attraper un assassin qui n’existe que dans sa cervelle* A N O É JL A. 11 a sauté par la fenêtre. p B t b b s. Oni, madame, heureusement qu’elle n’est pas élevée • • • Mais que vois-je ?... on vient en foule ; c’est mon pauvre maître avec tous ses vassaux.\t* S C E N EX.

Les Précédens , FRÉDÉRIC, Vassaux. Frédéric paraît tout échevelé au milieu de ses vassaux. Les uns le gui* vent, les autres le précèdent à une distance respectueuse; ils ont tous les yeux sur lui, et marquent l’affliction que leur cause son état. Il avance Lentement, la tête baissée, learbras croisés sur sa poitrine, lés yeux fixes et immobiles.. Après quelques gestes pleins d’expression , il regarde autour de lui, se trouve auprès de Paulîna, jette sur elle un regard sévère, et à l’air de-ne pas la reconnaître. 11' fixe ainsi tour-àtour plusieurs personnages en exprimant les différentes sensations qu’il éprouve. Il retombe dans sa rêverie, porte ses deux mains à sa tète, ensuite à son cœur, pousse un profond soupir et se laisse tomber sur un banc de gazon. A N G É I, A. Il me fait peine ! AMELIE. Quel état !\t1 ' v n é d éb ic, sortant peu à peu de sa rêverie. O Dieu ! que t’ai-je donc fait pour être si malheureux de¬ puis que je respire ? trahi par mes parens , trompé par mes «unis, persécuté par un être qui devait me protéger , je fus conduit pas à pas dans l’abîme épouvantable où je vais enfin m’engloutir. Il retombe dans son premier état. Panlina et d’autres personnages veulent s’approcher de lui et font mine de vouloir lui parler ; ôo- beski tes arrête- Frédéric tire un ruban de son sein et continue. Elle devait m'être unie ! mon père avait promis de bénir