Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/33

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1 ( 33 ) r n *é d £ r i c. Non. Regarde ses yeux. Vois l’ensemble dèses traits. Elle est belle, mais sa physionomie a une teinte sinistre, et je se¬ rais bien trompé si l’original qui a servi de modèle à ce ta¬ bleau avait un bon cœur. p e t e R s , à part. Il arrange bien sa belle-mère. fKÉDÉRIC. Quelle différence F-je ne peux arracher ma vue de celui-ci \ mais l’autre il me fait une impression... Couvre-le d’un voile. Dérobe-le à mes regards’ qu’il cesse d’empoisonner le plaisir dont j’aime à m’enivrer en contemplant une mère adorée.>. Hélas i voilà donc tout ce qui me Teste d’un trésor si cher ! ( Il se met à genoux. ) O femme vertueuse ét sensible ! si du séjour céleste que vous habites , vos regards s’abaissènt quel¬ quefois sur la ^erre ,• veillez sur un infortuné dont le bonheur a fini avec votre existence. \ pet je n s, d pprf. Je me donne au diable, si cet homme-ià est;(fou. Frédéric en considérant le portrait de sa mère aperçoit Angnstè qui entr’ouvre la porte pour examiner ce qu’il fait, il se relève avec pré¬ cipitation, et après quelques gestes expressifs, il va s’asseoir. A*u ou STE, avec joie. Il m’a vu !\t\ Frédéric. Péters 5\t< p z tek s. Mon maître.\tJ ’• * FRÉDÉRIC. Nous approchons du”terme de notje voyage. p z t z r-^ Bah 1 de quel voyage ? Frédéric. Je vais me battre.\t- PETRRS. Eh 1 contre qui ? ( à part. ) Je crois pourtant qu’il est fou. Frédéric, désignant le portrait de sa mère,

  • Prends ce portrait.\tV

PETERS. Qu’en ferai-je ? Frédéric, s’animant par dégrés. Tu le porteras devant moi sur le champ de bataille. Si mon .courage se démentait, la vue d’une mère adorée, le ranime¬ rait bientôt. Elle sera témoin de mes exploits^.. Et si j’expire au milieu du carnage , la Pologne comptera un héros de plut dans ma famille. "Frédéric.