Aller au contenu

Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

( 38 )

ACTE II I. Le théâtre représente une salle disposéepour un conseil. *Des sièges bordent chaque coté de la scène. Celui du Maréchal ,plus élevé que les autres ) est en face du spectateur. SCENE PREMIERE. f ANGÉLA,SOBESKI. , a n o é i, a. JL* terrible chose qu’un fou : heureusement j’en suis quitte pour la peur. Quelle lubie ! avez-vous jamais vu prendre une femme pour être témoin d’un cartel ? s o B £ 6 k r. Les témoins se battent quelquefois. Que tous étiez bonne à voir quand il vous a emmené avec lui ! comme il vous fai¬ sait marcher à pas précipités ! coqime il vous disait, je le tuerai ! )\tK A X G É L A. Et vous | aussi impossible que la forteresse où vous com¬ mandes , et toujours imperturbable dans votre flegme , vous n’avez pas même eu la pensée de venir à.mon secours. s o B £ s k i. Ah ! le reproche est iu juste. Vous avez vu comme j’y suis accouru.\t"\tt A N G £ L A. Oui. Pour arriver après l’action. Il aurait bien eu le tems , ma foi, de m’expédier pour l’autre monde. s o b e s k i: Je voulais vous laisser tout l’honneur du combat.* a n o i n a. Mauvais plaisant ! sobeski, riant toujours. Avez-vous eu bien peur ? A N G B L A. Je suis arrivée sous les murs du château toute décoiffée > dans lin désordre épouvantable. Mais ce n’est rien j quand j’ai été là... 8 O B E S X I. Oui , sur le pré. • A N G É L A. Ne m’a-t-il pas prise pour son adversaire. Allons t mon-