Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/47

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qui déchiraient mon âme , je succombai sous tant à’assauts , et, sans les soins de ce généreux parent qui me donna le con¬ seil de feindre la 'folie , je périssais couvert de honte , et victime d’une intrigue abominable. - PAULiNAjd part, i Je reste anéantie ! LADISLAS.\t, O mon ^mi ! mon sauveur ! que ta justification me fait plai¬ sir! mais-, hélas! suffira-t-elle à ton souverain pour détruire l’arrêt solemnei qui pèse sur ta tête ! SOBESKI. Il est nui 9 monsieur le Maréchal. Voici la permission qui lui fut promise , et que son dénonciateur m’a envoyée avant de descendre dans la tombe» ( Il lui remet un papier. t p,AULiNA,d part. C’en est donc fait, grand dieu ! LADISLAS» Rien ne manque à mon bonheur ! Viens , mon jeune ami » dans les bras d’un guerrier qui sera désormais ton père et ton protecteur. ( Ils s*embrassent. ) Ta honte a été'publique , la réparation en doit être éclatante. Ton général se charge de publier ta gloire et sa reconnaissance. Que la tendresse d’A¬ mélie te fasse oublier tes chagrins y que l’amitié de ton frère te dédommage de tes peines. Il te restera toujours deux enne¬ mis implacables , mais je saurai te mettre à l’abri de leur rage impuissante» , PAULINA. Je vous entends, M. le Maréchal , je vois trop le destin qui m’est réservé $ mais avant que vos menaces puissent avoir leur effet , j’aurai assez de caractère pour m’en garantir» A dieu. ( Elle sort avec fierté. ) S C E N E I X. Les Précédens, excepté, PAULINA et DONASKO. AUGUSTE. Ai-je enfin retrouvé mon ami dans mon frère ? ( Erédéric Vembrasse avec transport. ) Mais il faut que je te quitte . •• puissé-je toujours concilier mon amitié pour toi, avec le res¬ pect que je dois à*ma mère» ( Il sort. ) SCENE Xbt dernière. Les Précédeas, excepté , A U GUSTE. •\tAMELIE. L’infidèle Amélie est-elle encore l’objet de votre courroux?