Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/349

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Don Alphonse.

Rien ne presse.

Dona Lucrezia, d’un air enjoué.

Je voudrais n’avoir plus à y songer. — Allons, monsieur, laissez-moi terminer cette affaire à ma guise !

Don Alphonse.

Il faut que celle-ci se termine à la mienne.

Dona Lucrezia.

Mais enfin, mon Alphonse, vous n’avez pas de raison pour vouloir la mort de cet homme ?

Don Alphonse.

Et la parole que je vous ai donnée ? Le serment d’un roi est sacré.

Dona Lucrezia.

Cela est bon à dire au peuple. Mais de vous à moi, Alphonse, nous savons ce que c’est. Le Saint-Père avait promis à Charles VIII de France la vie de Zizimi, Sa Sainteté n’en a pas moins fait mourir