je baiserais tes pieds, mon Gennaro ! Oh ! tu ne sauras jamais rien de mon pauvre misérable cœur, sinon qu’il est plein de toi ! — Gennaro, le temps presse, le poison marche, tout à l’heure tu le sentirais, vois-tu ! encore un peu, il ne serait plus temps. La vie ouvre en ce moment deux espaces obscurs devant toi, mais l’un a moins de minutes que l’autre n’a d’années. Il faut te déterminer pour l’un des deux. Le choix est terrible. Laisse-toi guider par moi. Aie pitié de toi et de moi, Gennaro. Bois vite, au nom du ciel !
Allons, c’est bien. S’il y a un crime en ceci, qu’il retombe sur votre tête. Après tout, que vous disiez vrai ou non, ma vie ne vaut pas la peine d’être tant disputée. Donnez.
Sauvé ! — Maintenant il faut repartir pour Venise de toute la vitesse de ton cheval. Tu as de l’argent ?
J’en ai.