Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome I.djvu/292

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ou les plus oubliés, rappeler en note leur titres ou leurs principaux ouvrages. Nous citons, chaque fois que cela peut apporter quelque éclaircissement au texte de Victor Hugo, un extrait de la lettre de son correspondant.

Pour ce premier volume (1814 à 1848) nous avons, tant dans les archives de la famille de Victor Hugo, que dans les collections privées, les bibliothèques françaises et étrangères, réuni soixante-trois lettres inédites. Nous remercions ici MM. les Conservateurs et bibliothécaires de la Bibliothèque nationale, des bibliothèques de l’Institut, de l’Arsenal, de Sainte-Geneviève, de l’Académie qui nous ont aidé et encouragé ; les grandes villes de France, des colonies et de l’étranger nous ont envoyé des copies ou des épreuves photographiques[1].

Dans cette immense Correspondance nous ne nous dissimulons pas que bien des lacunes resteront à combler, mais nous espérons que la tâche que nous nous sommes imposée, même très imparfaitement remplie, servira la mémoire de Victor Hugo. Comme l’a écrit Louis Barthou, « son génie est dans ses œuvres, mais il répand son cœur dans ses lettres ».

  1. Nous sommes heureux d’exprimer ici notre gratitude aux libraires, MM. Cornuau, Bérès, Victor Degrange, Andrieux, Giraud-Badin qui ont bien voulu nous donner communication des autographes qui leur étaient confiés ; et à M. Blaizot, qui nous a laissé prendre copie de l’inestimable collection de M. Barthou.