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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome II.djvu/222

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Je sais bien qu’il est d’usage. Je crois qu’avec cette explication vous ne pouvez vous tromper. Ce no 18 commence mon dernier envoi.

Au prochain courrier le livre III. Probablement en deux envois, car il est le plus gros des trois.

Nous vous aimons[1].


À Noël Parfait.


Marine-Terrace, jeudi 12 juillet [1855].

1° Évitons, cher coopérateur, les transpositions. D’ailleurs les pièces de ce diable de recueil sont comme les pierres d’une voûte. Impossible de les déplacer. Je me borne donc à changer le premier hémistiche de mes deux filles. Au lieu de : À la vague lueur, etc., mettez, je vous prie :

Dans le frais clair-ohscur du soir charmant qui tombe.


C’est même mieux. Donc remerci.

2° Voici qui importe. Dans la réponse à un acte d’accusation, intercaler les huit vers que voici après le 18e vers, de façon qu’on lise :

En somme,
J’en conviens, oui, je suis cet abominable homme ;

Et, quoique, en vérité, je pense avoir commis
D’autres crimes encor que vous avez omis,
Avoir un peu touché les questions obscures,
Avoir sondé les maux, avoir cherché les cures,
De la vieille ânerie insulté les vieux bâts,
Secoué le passé du haut jusques en bas,
Et saccagé le fond tout autant que la forme,
Je me borne à ceci : je suis ce monstre énorme,
Je suis le démagogue horrible et débordé, etc.

Vous m’enverriez épreuve de ces huit vers en placard.

3° Voici la feuille III corrigée en bon à tirer.

4° Voici le reste du livre III et la fin du premier volume. Quand vous voudrez, vous aurez le second. — Je recommande à votre attention fraternelle et paternelle d’abord tout, puis très particulièrement la grosse pièce qui finit (Magnitudo parvi) et qui marque le passage d’un volume à l’autre, du

  1. Louis Barthou, Impressions et Essais.