Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/137

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vous lui transmettre ceci ? — Pardon, merci. Merci, pardon. Je vous serre dans mes vieux bras.

V.

Vacquerie et Charles vont partir. Ruy Blas va se retrouver dans vos mains. Où peut-il être mieux ? - À bientôt, n’est-ce pas ? — Je ne crois pas du tout à Ruy Blas, ainsi joué. Ce gouvernement dira non[1].


À Auguste Vacquerie[2].


Dimanche 12 [juillet 1868]. H.-H.

Cher Auguste, vous connaissez M. de Pêne, rendez-moi le très grand service de le voir vous-même et de lui remettre cette lettre (lisez tout, y compris la chose sur G. Flourens que vous approuverez, je pense). M. de Pêne a été charmant pour moi, soyez charmant pour lui de ma part, mais, sans le blesser en rien, dites-lui bien, preuve en main, qu’il m’est impossible de coopérer, d’une façon quelconque, à un journal politique. Si le Gaulois est politique, même une simple communication littéraire serait impossible. Elle me ferait manquer à mon engagement. Je m’y suis publiquement engagé. Une nuance politique suffit pour qu’un journal cesse d’être littéraire, et je devrais absolument m’abstenir. La lecture de la lettre vous mettra au fait de tout. Je confie cette délicate affaire à votre admirable amitié. Tuus.

V.

Expliquez au recommandé de M. Legault la réserve qui m’est imposée.

Et encore merci[3].


À Charles.


H.-H.,dim. 12 [juillet 1868].

Veux-tu, mon Charles, demander de ma part à notre cher Émile Allix son aide, et à vous deux, soit par la poste, soit en personne, distribuer ces exemplaires d’une chose que je viens d’écrire et que je crois utile.

Il s’agit de Flourens qu’on met tout doucement hors la loi en Grèce. Lis. Tu approuveras. Je ne crois pas que les journaux puissent publier cela.

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.