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portraits à mon jeune ami Châtillon. Vous ferez chose excellente pour l’art, excellente pour le jeune homme et excellente pour moi.

Je vous en saurai gré de tout mon cœur. Je vous remercie d’avance et vous serre la main en attendant.

Victor Hugo[1].


À Madame de Girardin[2].


Mardi matin [24 juillet 1835].

Je vous écris, madame, dans le regret des douces heures que je me promettais, je vais passer quelques jours en Normandie. Je serai ce soir à trente lieues. Il ne fallait rien moins que trente lieues pour m’empêcher d’être à Marbeuf demain.

Je vous salue, Delphine pleine de gloire.

Victor H.[3]


1836


À Madame la Baronne Victor Hugo[4].
Maison de Madame Marette
à Fourqueux, près de Saint-Germain-en-Laye.


Vendredi 6 mai.

Je te réponds tout de suite, chère amie. Martine va mieux, et espère pouvoir partir demain. Je ferai mon possible pour t’envoyer Charlot demain, si M. Morin ne fait pas trop d’objections. Du reste, le pauvre gros loup va très bien. J’ai été l’autre soir le chercher moi-même à son école.

Tu auras ta broche et ta bibliothèque. Thérèse te répondra par Martine. Je chercherai moi-même ce que veut Didine. Je suis allé pour tes gants. Ils n’en ont pas encore.

J’ai été voir hier les Bertin. Ils te disent mille choses. J’ai dîné hier avec M. Ducros. Je dînerai peut-être aujourd’hui chez M. Bertin. Mes journées

  1. Communiquée par la librairie Cornuau.
  2. Inédite.
  3. Communiquée par M. Pierre Dominé.
  4. Inédite.