Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/199

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Au même[1].


Mercredi 9 7bre.

Continue mon petit Toto, de te bien porter. J’apprends cela ici, et cela me donne du courage quand je travaille et de la joie quand je me repose.

Je ne saurais trop te le répéter, écoute bien tout ce que te dit ta mère. Par ses soins, par ses veilles, par sa tendresse de tous les instants, ta mère cette année t’a donne une seconde fois la vie. Mon enfant, paie-la, cette pauvre et bonne mère, en obéissance, en respect, en déférence et en amour. Tu ne saurais trop l’aimer.

Voilà ce que ton père, qui t’aime tant aussi de son côté, te dit et te recommande du fond du cœur. Et puis dans les premiers jours de la semaine prochaine, j’irai te voir et t’embrasser. Profite de l’intervalle et fais-toi deux bonnes joues.

V.[2]


À Léopoldine[3].


Dimanche 11 septembre.

Demain lundi, ma fille chérie, je vous embrasserai tous. J’arriverai avec M. Didier pour dîner. Je travaille beaucoup, et j’en serais content, si cela ne me privait pas de vous voir, mes bien-aimés.

Voici un dessin pour toi et un autre pour Toto, Quand mon Charlot dessinera, je lui en ferai un. Embrasse ta bonne mère pour moi.

Ton petit père.

V.[4]


À Auguste Vacquerie[5]


[29 septembre 1842.]

Lisez cette lettre[6], cher poëte, et s’il est temps encore, faites. Guyot est un honnête homme.

Je suis du fond du cœur aux vieux comme Shakespeare et aux jeunes comme vous.


Votre ami.


V. H.[7]
  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.
  6. Lettre de Guyot, qui priait Victor Hugo de demander « au jeune auteur de Falstaff » de lui donner ses pouvoirs. L’Odéon allait jouer la traduction de Falstaff par A. Vacquerie.
  7. Bibliothèque Nationale.