Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vénérable dame, veuve du comte d’Orémieulx qui était militaire et littérateur et qui a laissé quelques écrits courts, mais excellents ; madame d’Orémieulx est âgée et pauvre. Prenez ce mot dans son acception vraiment douloureuse. Elle est réduite au travail de ses mains. En ce moment, une centaine de francs lui serait nécessaire pour avoir un toit, du bois et du pain. Voulez-vous les demander en mon nom pour elle au fonds de secours littéraires ? S’il était possible de lui épargner un déplacement, on doublerait le bienfait. Je vous livre tout cela. Vous serez bon et charmant comme toujours et moi comme toujours je serai charmé et reconnaissant.

Je vous serre les mains,

Victor Hugo[1].


Au même[2].


11 février.

Merci, monsieur, pour ma digne et respectable veuve. Mme  d’Orémieulx demeure rue de Saintonge, 19. Votre envoi lui rendra la vie. Je suis vôtre du fond du cœur.

Victor H.[3]


À Monsieur Pierre Droz[4],
Ouvrier en bronze..


15 février.

J’ai lu, monsieur, vos beaux vers à la Commission, et l’Académie vous accorde cent francs. Je suis heureux de vous transmettre cette bonne nouvelle.

Croyez, Monsieur, à mes sentiments les plus sympathiques.

Victor Hugo[5].


À Monsieur Edmond Leclerc[6].


18 février.

Vous êtes bon et charmant et je vous remercie pour ma vénérable protégée. Quant à la vôtre, qui est charmante, vous pouvez lui dire qu’elle aura son billet. Je n’oublie pas ma promesse. Mettez, je vous prie, tous mes respects à ses pieds. Je ferai d’immenses efforts pour le billet de Madame

  1. Bibliothèque de l’Institut. — Collection H. Delaborde.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque de l’Institut. — Collection H. Delaborde.
  4. Inédite.
  5. Collection Charles Pelliot.
  6. Inédite.