Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/24

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C’est un peu comme si l’on justifiait la justice. Nous en sommes donc là ! Votre livre est excellent ; tout y est raison, équité et vérité ; c’est de l’histoire d’honnête homme, et je vous envoie du fond du cœur ma plus sympathique adhésion.

Victor Hugo[1].


À Madame Benderitter.


27 août.

Vous êtes une belle âme et toutes les effusions de votre cœur vont à mon cœur. Maintenant que vous dire ? Ce serait doux et charmant de faire ce que vous me demandez, car j’aime cette femme qui est une grâce et qui est un esprit[2]. Mais je ne fais plus que des vers sévères et sombres, des vers de devoir, songez à mon profond deuil. Je suis aux pieds de madame Déjazet, et à vos pieds, madame.

Victor Hugo[3].


À Auguste Vacquerie[4].


31 août.

Je lis votre page Pendant l’Exil. Cher Auguste, vous parlez de moi comme je pense de vous. Vous ajoutez tous les jours à mon admiration et à ma reconnaissance.

J’attends Faust pour dimanche, et l’avenir l’attend pour l’immortalité.

Tuus.
V.[5]


À Garibaldi.


Paris, 18 septembre 1874.
Cher Garibaldi,

Votre lettre m’émeut, et je sens remuer pour vous mon vieux cœur de frère. Oui, racontez vous-même vos actions superbes ; racontez-les à l’Italie, racontez-les à la France, racontez-les au monde. Les Mille seront glorieux

  1. Communiquée par Mlle Marguerite Simon.
  2. Il est probable que Mme Benderitter avait demandé à Victor Hugo quelques vers pour la représentation organisée au bénéfice de Déjazet en 1874.
  3. Communiquée par M. Victor Degrange.
  4. Inédite.
  5. Bibliothèque Nationale.