Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/59

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et le grand chapitre envoyé hier finissant par : l’histoire, cette grande déshonorée, au lieu de commencer la 4e journée, terminera la 3e. — La 4e journée commencera par le chapitre : les faits de la nuit, que je vous envoie.

Merci — ex intima.
V.[1]


À Madame Lockroy.


[1877.]

Je vous appelle, chère Alice, de ce mot, maman, le plus doux qu’il ait été donné aux hommes de créer. Maman est aussi profond que ma mère et plus intime. C’est par maman que l’enfant commence.

Nous avons reçu votre lettre charmante. J’ai trouvé excellents les discours de Lockroy. Il est de ceux qui ont l’avenir mêlé à leur présent.

Demain nous fêtons Georges, et nous recommencerons à votre retour. Nous vous embrassons tendrement, chère Alice[2].


1878.


À Monsieur Berthier,
Président du Conseil d’Administration de la Compagnie générale des omnibus.


Paris, 3 janvier 1878.
Monsieur,

Je fréquente habituellement deux lignes : les tramways de l’Étoile au Trône et les omnibus des Batignolles au Jardin des Plantes.

J’ai ma part des excellents services que rendent au public les conducteurs et les cochers de ces deux lignes.

Je voudrais, à l’occasion du jour de l’an, les remercier.

Permettez-moi de leur offrir, par votre intermédiaire, une somme de cinq cents francs. Vous la trouverez sous ce pli.

Je voudrais que ces cinq cents francs fussent distribués, par vos soins, aux conducteurs et cochers des deux lignes de l’Étoile au Trône et des Batignolles au Jardin des Plantes.

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Maison de Victor Hugo.