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À XXX.
5 avril 1884.
Je serai par le cœur avec vous, personne ne peut manquer à la célébration de la délivrance des Grecs. Il y a des titres sacrés. J’ai autrefois, dans les jours de combat, fait ce vers dont le souvenir me revient :
Au jour de la Victoire…
L’Italie est la mère et la Grèce est l’aïeule.
L’Italie est la mère et la Grèce est l’aïeule.
Victor Hugo.
À Aurélien Scholl[1].
15 juin 1884.
Vous avez raison, et quand un poëte a raison, le raisonnable produit le beau. Je pense comme vous que la cigale est sage et juste, et que la fourmi a tort. Je le pense comme vous, et je voudrais le dire comme vous.
Je vous serre la main.
Victor Hugo[2].
1885.
À Claire de Saint-Victor.
25 janvier 1885.
Ces hautes pensées devaient être recueillies. Votre père était un grand esprit et un grand cœur.
Je vous remercie, madame.
Avec respect.
Victor Hugo[3].
- ↑ Inédite. — Aurélien Scholl, journaliste, collabora au Corsaire, au Mousquetaire de Dumas, à l’Illustration, etc. Ses chroniques où se révèle son esprit combatif, le rendirent célèbre. Il écrivit d’innombrables articles et une douzaine de livres.
- ↑ Communiquée par la librairie Cornuau.
- ↑ Collection Paul de Saint-Victor.