N’applaudissez pas sur les joues de votre voisin.
Musique de la cabale. — J’avais tous mes ennemis pour collaborateurs.
Ce livre n’est qu’une sorte d’herbier où la pensée de l’auteur a déposé, sous étiquette, un échantillon tel quel de chacune de ses floraisons successives[1].
Heureux celui qui pour chanter le peuple, la liberté, les grandes révolutions pures de crimes, etc…
L’Odéon, théâtre vaste et curieux, où l’on voit mademoiselle George en totalité
Maintenant, juillet tire à poudre.
Classiques ! classiques !
Faites quelque différence dans votre culte et dans vos respects, entre ce qui est à la mode depuis cent ans, ce qui est admiré depuis trois mille ans, entre la Henriade et l’Illiade, entre Zaïre et Hécube, entre M. de Parny et Horace, entre Trianon et le Parthénon, entre une vieille poupée et une statue antique.
Tous nos théâtres sont mal bâtis, difformes au dehors, incommodes et gauches au dedans, mal adaptés à la foule qui ne peut ni y entrer, ni en sortir, percés de loges sans étude de l’optique, voûtés ou plafonnés sans intelligence de l’acoustique, mal faits pour la voix de l’acteur, mal faits pour les yeux du public.
Au reste, il n’y a plus d’architectes aujourd’hui. Tout ce qu’on bâtit est misérable.
Il faut qu’un édifice soit d’accord dans toutes ses parties avec lui-même et avec sa destination. Dans l’art, sans l’harmonie, rien. L’architecture est de tous les arts celui qui a le plus besoin d’harmonie, plus même, s’il est possible, que la musique. L’harmonie de la ligne égyptienne, l’harmonie de la ligne grecque, l’harmonie de la ligne gothique est juste jusqu’à en être sublime.
Mais que dire de la cacophonie que font pour l’œil et pour l’esprit tous les prétendus
monuments qu’on bâtit maintenant ? L’impropriété des édifices est révoltante.
- ↑ Sous ces lignes, Victor Hugo a écrit : À vérifier si ailleurs. C’est en effet une phrase de la Préface. (Note de l’Éditeur)
