Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome IX.djvu/170

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trois vers rayésConsentaient à suspendre un instant le bruit sourd

trois vers rayésQue ce qui rampe fait auprès de ce qui court,

trois vers rayésSi l’univers faisait subitement silence,

trois vers rayés.....

Sur le troisième feuillet de titre, nous trouvons ces variantes :

La suprême pitié.

Grâce pour eux !

Bénédiction même aux tires.

Explication du tyran.

Miserere tyranni.
I

Le premier feuillet continue une page isolée et supprimée, il commence par ces trois vers rayés :

trois vers rayésEt ce bruit ressemblait au cri que jetterait(1)

trois vers rayésQuelque âme immense et sombre à travers l’étendue,

trois vers rayésLuttant contre le gouffre et volant éperdue.

Les dix premiers vers publiés sont en marge de cette rature. Au verso, le brouillon d’une partie de la première division.

II

Au verso de l’onglet du septième feuillet, un plan sommaire de la deuxième division ; il faut en extraire ces trois vers :

trois vers rayésCe chef-d’œuvre hideux, un tyran, est facile.

trois vers rayésQuand Narcisse voulut un Néron, il le fit.

trois vers rayésPour faire un Louis quinze un Villeroy suffit.

Le plan de la deuxième division continue à l’onglet suivant, mêlé de prose et de vers :

Qui donc parle ainsi ? est-ce le démon ? Non, ce n’est qu’un imbécile.

trois vers rayés... Certes la peau du flatteur, sombre lâche,

trois vers rayésEst faite avec le ventre horrible de Satan.


(1) Tous les mots en italiques sont rayés dans le manuscrit.