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Pourvu que Paris où tu soupes
N’ôte rien à ton naturel ;
Que les déesses dans tes groupes
Gardent une lueur du ciel ;
Pourvu que la luzerne pousse
Dans ton idylle, et que Vénus
Y trouve une épaisseur de mousse
Suffisante pour ses pieds nus ;
Pourvu que Grimod la Reynière
Signale à Brillat-Savarin
Une senteur de cressonnière
Mêlée à ton hymne serein ;
Pourvu qu’en ton poëme tremble
L’azur réel des claires eaux ;
Pourvu que le brin d’herbe y semble
Bon au nid des petits oiseaux ;
Pourvu que Psyché soit baisée
Par ton souffle aux cieux réchauffé ;
Pourvu qu’on sente la rosée
Dans ton vers qui boit du café.
20 juillet.