Qu’on nomme Amour, un lit, pas en trop grosse toile,
Un nuage où l’on flotte, on ne sait quel vivant
Char d’aurore emporté par le rêve et le vent,
Et pas plus de travail que l’oiseau sur la branche !
L’œil est d’autant plus doux que la main est plus blanche.
L’amour, dit l’Amadis de monsieur de Tressan,
C’est la vie. Et je hais le parler paysan.
Ouvrière. Orpheline. Oh ! je songe, et Dieu laisse
Entrer dans mon œil trouble un regard de duchesse,
Et j’ai des visions folles, plaire, charmer,
Être libre, être belle, être adorée ! Aimer !
Je n’ai pas de miroir, tant je suis misérable !
Si Dieu n’avait pas mis cette eau sous cet érable,
Je n’aurais pas moyen de me coiffer, vraiment.
La fleur d’oranger. Peuh ! — La rose, c’est charmant.
Pauvre, ou ce mariage. Ah ! la ressource est dure.
Une fleur, ça se fane.
Un diamant, ça dure !
Hein ? on a parlé.
Non. Personne.
Ah ! Dieu, mon Dieu !