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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XII.djvu/228

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Suis-je une âme ? est-ce un Dieu qui m’attend ? Rien ne semble
L’explication à mes yeux ;
Et ce double inconnu, sous mon grabat qui tremble,
Croise ses X mystérieux.

La blême horreur du gouffre effare mes prunelles :
Mon jour s’éteint, pâle et terni.
Azur ! azur ! azur ! Dieu vivant ! j’ai des ailes !
Ô bleu profond de l’infini !

26 juillet 1854.

XLIII Sombres aboyeurs des ténèbres,