Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIV.djvu/157

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ou vous êtes naïf ou vous êtes subtil.
Une réforme ! où donc ? Un progrès ! quel est-il ?
Vous dites qu’un grand pas est fait. Quel pas ? Je cherche.
A Mandrin pataugeant Jocrisse tend la perche.
Le coup d’état devient ondoyant et divers.
Nous en vîmes l’endroit, nous en voyons,l’envers.
Je ris sans admirer. Quel spectacle ! Sodome,
Brusquement transformée en Paraclet ; Prudhomme
Trouvant trop rouge encor le bonnet de coton
D’Arlequin qui jadis se grimait en Caton. ; .
Tom Pouce dans uh coin qui sé croit ceçôudées ;
La trahison criant : Messieurs, j’ai des idées !
L’ogre au bon peuple enfant disant : Baisez papa !
Tous les sous-entendus d’un faux mea culpa ;
L’empire devenu, sorte d’oison sans ailes,
Presque un pensionnat de jeunes demoiselles ;
Tibère concourant pour le prix Monthyon ;
Goton rose devant la moindre question ;
Rouher baissant les yeux, Maupas mettant un voile ;
Et toujours l’araignée au centre de sa toile !
Toujours le piège ! Une ombre où grondent les fléaux !
Aujourd’hui, le néant et demain le chaos !