Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIV.djvu/423

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Ô destin !
Toi par qui nous tombons et toi par qui nous sommes !
Grandes fatalités qui brisez les grands hommes !
Évènements qu’on voit dans l’ombre à tout moment
Broyer tout, séparant la paille du froment,
Mus par un vent dû ciel qui jamais ne repose,
Sans relâche occupés à moudre quelque chose,
Machine aux mille essieux, travaillant jour et nuit,
Dont je vois tourner l’aile et dont j’entends le bruit,
Ce hameau ne craint pas vos rouages difformes.
Le grain de mil échappe à vos meules énormes.

XCIX Z


(ÉPÎTRE.)
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