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LE MANUSCRIT
DU
DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ.


Après le titre reproduit page 585, et daté décembre 1828, vient immédiatement la préface de l’édition originale, préface datée janvier 1829 ; en travers de la marge, on peut lire les indications suivantes pour l’imprimeur :

Ceci est la préface du Condamné.

L’imprimer en caractères plus gros que le texte.

Le faux-titre 
2 pages.
Le titre 
2
La préface 
2
Un autre faux-titre qui le sépare du texte 
2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxEn tout 
8 pages.

Les feuillets suivants contiennent la préface publiée en tête de l’édition Renduel, en 1832 ; mais nous devons signaler, dans le manuscrit de cette seconde préface, une particularité : les deux premiers feuillets, s’arrêtant au milieu de l’alinéa : Nous l’avouerons cependant, si jamais révolution… (voir p. 590), ces deux premiers feuillets seuls ont trait directement au roman et le nomment ; le reste de la préface est un réquisitoire contre la peine de mort et pourrait fort bien être détaché de la préface sans qu’il y parût.

En effet, à partir du troisième feuillet, nous nous trouvons en présence d’un manuscrit complet, intitulé : Fragment sur la peine de mort. Ce titre est suivi de deux lignes de points et commence ainsi : Nous venons de dire que l’échafaud est le seul édifice… Ce texte se trouve dans les dernières lignes du feuillet précédent.

Une indication en tête prouve que ce « fragment » a été publié isolément : Envoyer chercher le reste demain, jeudi, vers six heures après midi ; enfin, sur la chemise qui séparait ce manuscrit des deux premiers feuillets, on lit, écrit de la main de Victor Hugo, l’adresse de l’imprimeur à qui il envoyait le « Fragment sur la peine de mort » : Rue d’Anjou, 6.

Enfin ce « fragment » est signé, contrairement aux préfaces des autres œuvres, et daté 15 mars 1832.

Nous avons établi un rapprochement entre ces diverses remarques et le brouillon suivant, retrouvé dans les papiers de Victor Hugo :

Je m’empresse, Monsieur, de répondre aux bienveillantes sollicitations que vous m’adressiez hier.