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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

du poète. Çà et là, des additions marginales, des corrections à l’encre rouge ; nous les daterons de la dernière période vers 1861, nous en donnons plus loin la raison.

Outre le numérotage fait par les soins de la Bibliothèque nationale, des feuillets sont paginés selon la méthode habituelle de Victor Hugo par lettres alphabétiques, de A à Z, chaque lettre chiffrant un double feuillet, c’est-à-dire quatre pages, puisque chaque feuillet paginé ainsi est écrit des deux côtés ; quand l’alphabet est terminé, Victor Hugo recommence une série de A à Z en ajoutant un numéro : A², etc. ; nous rencontrerons souvent des intercalations mentionnées J2ter, A3bis, etc. Nous arrivons ainsi au bout de la première partie, à la lettre J³ Les trois séries ne constituent qu’une portion de la première partie, il y faut ajouter tous les feuillets, des chapitres entiers quelquefois, écrits vers 1851 et vers 1861 ; soit en tout 368 feuillets, d’après le numérotage de la Bibliothèque nationale. Nous en donnons les principales particularités.

Le manuscrit original, par suite de l’intercalation partielle de la copie, est tellement bouleversé, que nous ne pourrons suivre l’ordre du volume publié ; nous mentionnerons, pour plus de clarté, le chapitre se rapportant au feuillet décrit.


Feuillet 5. — Sur une page ayant formé chemise, cette mention :


manuscrit définitif.

Après ma mort, quand on réimprimera ce livre, il faudra mettre en toutes lettres les noms des villes.

Au lieu de D. — Digne ; au lieu de M.-sur-M., Montreuil-sur-mer.

Ces noms se lisent pour la première fois dans l’édition Hetzel-Quantin, publiée en 1881, du vivant de Victor Hugo.

Feuillet 7. — Table du livre Un juste, dont le titre primitif était : Monseigneur Bienvenu. Au-dessus de ce titre biffé, une note entre parenthèses :


(Ne pas oublier le sommeil profond de l’évêque.) (Chap. {sc.)


Au-dessus, le nom définitif de la sœur de l’évêque, Baptistine, appelée d’abord Sylvanie.


Feuillet 8. — Ne contient qu’une note, écrite au moment où Victor Hugo donnait son manuscrit à relier :


(Monseigneur Bienvenu.)

(Premier texte. Augmenté depuis. Placé ici comme annexe au manuscrit.)


Les « augmentations » se trouvent dans la copie dont nous avons parle plus haut et qui remplit, pour le premier livre, 45 feuillets recto et verso. Presque tous les feuillets de cette copie portent une note résumant ce qu’ils contiennent relativement à l’évêque : Sa vie ; sa journée ; tournées ; ses paroles ; sa maison ; Cravatte ; la lettre ; actes et opinions politiques.