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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Ce « mot » constitue la version définitive ajoutée vers 1861, en marge de la copie, feuillet 125, verso.

Toujours au feuillet 25 verso, un ajouté marginal contenant l’incident relatif au portier impérialiste protégé par M. Myriel. Après ce passage, une croix à l’encre rouge nous renvoie à une note de même encre au bas du feuillet :


Placer ici le fait du conventionnel qu’il visite.


Le « fait » du conventionnel, devenu le chapitre x, n’a été écrit que vers 1860 ; la note à l’encre rouge qui le mentionne est donc, comme l’écriture l’indique, contemporaine du chapitre x.


Feuillet 25, verso. — XIII. Ce qu’il croyait.

Les dernières lignes de ce feuillet et les premières du feuillet 26, contenant le portrait, légèrement modifié plus tard, de l’évêque, sont biffées. Elles datent le chapitre :


Il avait quelque embonpoint ; il n’était pas grand, mais il se tenait encore très droit. Il faisait volontiers de longues courses à pied, et ressemblait en cela, en cela seulement[1] au pape actuellement régnant, Grégoire XVI, qui à quatrevingts ans marche encore comme un jeune homme.

Le pape Grégoire XVI, mort en 1846, avait en 1845 exactement quatre-vingts ans. Ce chapitre est donc de 1845. La modification publiée écrite à l’encre rouge en marge du feuillet 26 et reproduite à l’encre noire en marge de la copie, feuillet 137 verso, est très postérieure.

Un peu plus loin, toujours au feuillet 26, une note au crayon :


Puisque nous avons prononcé ce mot : bonhomme, c’est ici le lieu de placer un fait :

(L’empereur. Grand homme. Bonhomme.)


Cette note se rapporte à la particularité indiquée à la description du feuillet 9, verso, chapitre i. La rencontre de l’évêque et de l’empereur n’aurait été, d’après cette observation, écrite qu’après le chapitre xiii.

Nous trouvons le commencement du chapitre xiii jusqu’aux mots : « Ces formations-là sont indestructibles », au feuillet 1365 papier blanc et fin, écriture droite, sans doute de la reprise de travail en 1851.


Feuillet 32, copie. — I. M. Myriel.

Le portrait de Mlle Baptistine, nommée d’abord Sylvanie, et celui de Mme Magloire, autrefois Mme Marthe, ont été ajoutés par Victor Hugo sur la copie. Pour ces modifications et ces portraits l’écriture est appuyée, droite, et doit dater de 1861.

C’est d’ailleurs sur un papier à l’adresse de Guernesey qu’on lit cette note de Victor Hugo :


Substituer partout Baptistine à Sylvanie.

  1. Ces trois derniers mots en marge au crayon.