Tout un dossier de 27 pages non numérotées, sur papier de fil grand format, était enfermé dans une double chemise ; la première porte ceci :
La seconde chemise porte une indication précieuse pour un volume resté à l’état de projet et auquel une des préfaces fait allusion :
Ceci fera les divisions :
Tout cela devra être complété.
« Tout cela » n’a pas été « complété », mais transformé ; la division indiquée sous le titre : Les rues de Paris, ne justifie ici son titre que par les premières lignes, c’est surtout une véritable appréciation de la Révolution ; dans le texte publié, c’est un fourmillement de détails groupés et vivants. Les Tribunes publiques, au contraire, dans le volume ne tiennent qu’une page (142), donnent ici prétexte à de copieux développements. Pour le chapitre : Robespierre, Danton, Marat, le livre ii de la deuxième partie nous les présente discutant, se querellant, agissant ; ici ce sont des portraits profondément fouillés.
Cette partie du Reliquat ne peut donc être considérée comme se rapportant directement aux chapitres publiés, ce sont des à-côtés, ou plutôt une version abandonnée entièrement rédigée ; elle est, comme la version publiée, datée du même jour :
Aujourd’hui vingt-et-un janvier 1873, je commence à écrire cette seconde partie du livre 93[1].
- ↑ Cette note est en marge et en tête du premier des 27 feuillets. (Note de l’éditeur.)