Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/197

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RICHARD CROMWELL, lui présentant une grande bourse brodée à ses armes.
Tenez, voici ma bourse.
Je ne suis point ingrat.
LORD ROCHESTER, la prenant après un moment d’hésitation.
À part.
Bah ! c’est une ressource !
Quand on conspire, il faut être riche, vraiment.
L’avarice est d’ailleurs dans mon déguisement.
Haut.
Mylord est généreux…
RICHARD CROMWELL.
Bon, bon, prends et va boire !

LORD ROCHESTER, à part.
Ceci, d’honneur ! finit mieux que je n’osais croire.
RICHARD CROMWELL.
L’ami ! combien peux-tu gagner dans ton métier, —

Sans compter la potence ?

LORD ROCHESTER.
Un docteur de quartier...

RICHARD CROMWELL.
Comme espion ?
LORD ROCHESTER.
D’un nom mylord me gratifie !…

RICHARD CROMWELL.
Il faut dans ton état de la philosophie.

Pourquoi rougir ?

LORD ROCHESTER.
Mylord !