Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/249

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LORD ROCHESTER, à part.
Et toi sa laideur. — Peste !
Quel moyen prendre, ô ciel, pour m’en débarrasser ?
Haut.
Laissez-moi deux instants avec Francis causer.

Après cet entretien, mon cher bouton-de-rose.
Ma foi de chevalier vous promet quelque chose.

Oui, quelque chose... dont vous ne vous doutez pas.
À part.
Une entrée à Bedlam.
DAME GUGGLIGOY.
Soit. Je reste à deux pas.

LORD ROCHESTER, respirant.
Enfin !
DAME GUGGLIGOY.
Soyez discret. — Surtout, quoi qu’il arrive.
Ne me nommez jamais : on me brûlerait vive.
LORD ROCHESTER.
Soyez tranquille. — Allez vous promener un peu...
À part, et la regardant sortir.
Certe, elle a les os secs à faire un très bon feu !
SCÈNE VII.
LADY FRANCIS, LORD ROCHESTER.
LORD ROCHESTER, à part.
M’en voilà délivré. — Hasardons l’aventure !
L’œil fixé sur Francis, toujours immobile et pensive.
Que de grâce et d’attraits ! divine créature !

D’abord tournons la place, avant de l’attaquer.
Une fille est un fort, j’ai pu le remarquer.
Les clins d’yeux qu’on lui fait, la mise recherchée.
Les petits soins, les mots galants, sont la tranchée