Vous attendez nos gens ? — Comment trouvez-vous l’air ?
Un soldat au dur visage,
Une nuit, arrête un page…
Pour notre instruction l’exil a bien son prix !
C’est un vieil air français qu’on m’apprit à Paris.
Je crains que le soldat n’arrête le beau page
Tout de bon.
Ah ! le reste est au bas de la page.
— Bien, toujours le premier au poste ! — Et nos amis ? —
Auriez-vous mieux aimé, mylord, que j’eusse mis :
Un soldat au dur visage
Arrête sur son passage
Un page à l’œil de lutin…
Au lieu de :
Un soldat au dur visage.
Une nuit, arrête un page,
Un page… et cætera ?
La répétition, un page, a de la grâce,
N’est-ce pas ? Les français…
Mylord, faites-moi grâce.
Je n’ai point l’esprit fait à juger ce talent.
Vous, mylord ? je vous tiens pour un juge excellent.
Et, pour vous le prouver, à votre seigneurie
Je vais lire un quatrain nouveau.
Devinez, je vous prie, à qui c’est adressé ?