Un page à l’œil de lutin.
— Beau page ! beau page ! alerte !
Où courez-vous si matin.
Lorsque la rue est déserte,
En justaucorps de satin ?
— Bon soldat, sous ma simarre,
Je porte épée et guitare ;
Et je vais au rendez-vous.
Je fléchis mainte rebelle,
Et je nargue maint jaloux.
Ma guitare est pour la belle,
Ma rapière est pour l’époux.
Mais la noire sentinelle,
Roulant sa sombre prunelle,
Répond du haut de la tour :
— Beau page, on ne te croit guère.
Qui t’éveille avant le jour ?
C’est un rendez-vous de guerre
Plus qu’un rendez-vous d’amour.
Qui chante ainsi ? c’est quelque fou,
Ou Rochester.
Lui-même. — Allons, sur son genou
Le voilà griffonnant.
Scène III.
J’écrivais ma chanson. — Il faut que je vous conte...
Dieu garde votre grâce ! — À peine y voit-on clair. —