Peste du goût anglais ! du goût français ! du diable !
Du quatrain ! Sa folie est irrémédiable !
Excusez-moi, mylord. À parler nettement,
Vous devriez plutôt, dans un pareil moment,
Me donner quelque avis, me dire où nous en sommes,
Combien au rendez-vous viendront de gentilshommes.
Si l’on peut dans Lambert voir un appui réel.
Que chanter des quatrains aux filles de Cromwell !
Mylord est vif !... Je puis sans trahison, j’espère.
Être épris d’une fille.
Et l’êtes-vous du père ?
Vous vous fâchez ? vraiment, je ne vois pas pourquoi.
Mon histoire, à coup sûr, amuserait le roi.
Dans sa fille à Cromwell je fais encor la guerre.
Et d’ailleurs avec lui je ne me gêne guère.
Sans nous être jamais rencontrés, que je crois,
Nous avons eu tous deux pour maîtresse à la fois
Cette lady Dysert, qui, cessant le scandale.
Va, dit-on, épouser ce bon lord Lauderdale.
Je n’aurais jamais cru qu’on pût calomnier
Cromwell ; mais il est chaste ; et pourquoi le nier ?
D’un vrai réformateur il a les mœurs austères.
Lui ! cette austérité cache bien des mystères,
Et le vieil hypocrite a, par plus d’un côté,
Prouvé qu’un puritain touche à l’humanité.
Revenons, s’il vous plaît, au quatrain...