Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome IV.djvu/20

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eur|c|tombant à genoux. }}


Grâce, monseigneur!

Le Roi


Soit. -A la condition... Qu'es-tu dans ce couvent?

Le Prieur


Prieur.

Le Roi


Attention.

Tu vas me renseigner sur tout ce qui s'y passe.

Le gibet, si tu mens; si tu dis vrai, ta grâce.

Il laisse le prieur au milieu du groupe des soldats et s'approche du marquis de Fuentel sur le devant du théâtre.

Pour commencer, faisons nos prières, marquis.

Il jette son manteau à un valet derrière lui, et apparaît en petit habit d'Alcantara, avec un gros rosaire au côté. Il récite en silence le rosaire pendant quelques instants. Puis il se retourne vers le marquis.

La Reine est loin. J'existe.

Être seul, c'est exquis.

Être veuf serait mieux. Je ris.

Gucho, à terre, ses deux marottes dans les bras et pelotonné dans l'encoignure d'une tombe. (A part.)


L'univers pleure.

Le Roi, au marquis.


J'ai mes raisons, tu vas les savoir tout à l'heure,

Pour venir regarder de très près ce couvent.

Viens.

Il lui fait signe de le suivre un peu à l'écart, tout près de la tombe où s'est rencogné Gucho.

{{Personnage|Le Ma