Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/314

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292 MILLE FRANCS DE RECOMPENSE. M. DE PONTRESME. Sinon ayez l’extrême bonté de dégainer. — - L’épée à la main ! Il tire son épée. M. BARUTIN. Mais c’est en bois. C’est une latte. M. DE PONTRESME. Qu’est-ce que cela fait .^ qui s’attaque à une femme a peur d’un homme. Qui est lâche, est poltron. Ces gens-là prendront une latte pour une épée. M. BARUTIN. De même que tu prends une fille pour une femme. LE MASQUE, quittant Cyprienne. C’est donc ton amant, ce troubadour. ? — Monsieurj je la lâche, mais je ne la respecte pas. Il entre dans le bal. Les masques entourent M. de Pontresme et l’applaudissent avec des rires. VOIX parmi les masques. Il est bête, mais il est brave. M. DE PONTRESME, a M. Barutin. Tu vois, ils me rendent justice. Les masques se dispersent. Les uns sortent par le quai. Les autres rentrent au tripot. M- DE PONTRESME, à Cyprienne qui a ramené son voile sur son visage. Madame, un voile m’est sacré. Voulez-vous que je vous reconduise chez vous ? Silence de Cyprienne. Non. ? Eh bien, entrez ici. Vous y serez en sûreté. Ne craignez rien. — Barutin, voilà comme je comprends la chevalerie.