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ACTE IV, SCÈNE V. 349

ROUSSELINE , k Éticnnettc.

Je suis votre gendre, madame.

ÉTIENNETTE.

Puisque ma fille consent... — Tu consens, ma fille .^ Oui, ma mère.

CYPRIENNE,

ROUSSELINE.

Je me charge de tout. Surtout ne contredites aucune de mes paroles. Vous êtes tous sauvés.

Il regarde dans la galerie.

Voici précisément le baron de Puencarral. Il vient, comme moi, pour cette affaire. Je vais lui parler. Je vais lui annoncer notre mariage. C’est au nom de notre mariage que je vais lui demander cette grâce. Il me l’accordera. J’en réponds. Surtout dites comme moi. Un mot qui indiquerait un désaccord perdrait tout. Vous comprenez. ? CYPRIENNE.

Oui.

Entre par la porte de la galerie le baron de Puencarral. Il présente a l’huissier son assignation. Pendant que l’huissier l’examine, Glapieu entre derrière le baron de Puencarral, et s’arrête, regardant et écoutant. L’HUISSIER.

Votre assignation est pour l’affaire Marc^* C’est ici, monsieur le baron. SCENE V.

Les Mêmes, LE BARON DE PUENCARRAL, GLAPIEU. GLAPIEU, à part.

Cette saisie de l’autre matin chez ces pauvres gens se faisait au nom du gros banquier, et c’est ce Marc, mon adversaire de cette nuit, commis chez ce banquier, qui a payé l’huissier et empêché l’exécution. Cela me trotte