Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/372

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350 MILLE FRANCS DE RECOMPENSE. dans la tête. Tant pis. Tirons-nous de là. Songeons à nous. Il est tout de même à peu près sûr de son affaire, ce garçon-là. Je ne voudrais pas être à sa place. LE BARON DE PUENCARRAL, apercevant Glapieu. Ah ! voilà ce brave Galbieu. GLAPIEU, à part. C’est de lui que me vient ma nouvelle orthographe. Haut. Moi-même, monsieur le baron. LE BARON DE PUENCARRAL. Vous êtes, comme moi, appelé pour déposer dans l’instruction de l’affaire de cette nuit. ? Pénible affaire. ROUSSELINE, saluant. Nous sommes témoins. Monsieur le baron est de plus plaignant. LE BARON DE PUENCARRAL. Ah ! bonjour, Rousseline. Vous aussi ? ROUSSELINE. Oui, monsieur le baron. LE BARON DE PUENCARRAL, à l’huissier. Ce substitut ne va pas tarder, n’est-ce pas. L’HUISSIER. Pour l’affaire Marc.’* Vol qualifié. Oui, monsieur. Monsieur le substitut prendra séance à son bureau tout à l’heure. C’est un nouveau magistrat. Un jeune homme. Il vérifie en ce moment l’écrou de l’accusé. GLAPIEU, apercevant Cyprienne et Étiennette, à part. La petite ici ! avec sa mère ! Sont-elles aussi témoins ? Comment se fait-il qu’elles soient ici ?