pations. L’enfant doit être notre souci. Et savez-vous pourquoi ? Savez-vous son vrai nom ? L’enfant s’appelle l’avenir.
Exerçons la sainte paternité du présent sur l’avenir. Ce que nous aurons fait pour l’enfance, l’avenir le rendra au centuple. Ce jeune esprit, l’enfant, est le champ de la moisson future. Il contient la société nouvelle. Ensemençons cet esprit, mettons-y la justice ; mettons-y la joie.
En élevant l’enfant, nous élevons l’avenir. Élever, mot profond ! En améliorant cette petite âme, nous faisons l’éducation de l’inconnu. Si l’enfant a la santé, l’avenir se portera bien ; si l’enfant est honnête, l’avenir sera bon. Éclairons et enseignons cette enfance qui est là sous nos yeux, le vingtième siècle rayonnera. Le flambeau dans l’enfant, c’est le soleil dans l’avenir.