1866
LES INSURRECTIONS ÉTOUFFÉES
J’ai été bien sensible au généreux appel de l’honorable et éloquent rédacteur en chef du journal l’Orient. Malheureusement il est trop tard. De toutes parts on annonce l’insurrection comme étouffée. Encore un cercueil de peuple qui s’ouvre, hélas ! et qui se ferme.
Quant à moi, c’est la quatrième fois qu’un appel de ce genre m’arrive trop tard depuis deux ans. Les insurgés de Haïti, de Roumanie et de Sicile se sont adressés à moi, et toujours trop tard. Dieu sait si je les eusse servis avec zèle ! Mais ne pourrait-on mieux s’entendre ? Pourquoi les hommes de mouvement ne préviennent-ils pas les hommes de progrès ? Pourquoi les combattants de l’épée ne se concertent-ils pas avec les combattants de l’idée ? C’est avant et non après qu’il faudrait réclamer notre concours. Averti à temps, j’écrirais à propos, et tous s’entr’aideraient pour le succès général de la révolution et pour la délivrance universelle. Communiquez ceci à notre honorable ami, et recevez mon hâtif et cordial serrement de main.
LE DÎNER DES ENFANTS PAUVRES
Pour faire tout à fait comprendre ce qu’on a pu lire dans ce livre sur la petite institution du Dîner des Enfants pauvres, il n’est pas inutile de reproduire un des comptes rendus de la presse anglaise.