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Page:Hugo - Actes et paroles - volume 7.djvu/142

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DEPUIS L’EXIL. — 1880.

colères se résolvent en progrès, en harmonie et en paix. Dans ses préméditations, elle veut la vérité ; par ses polémiques, elle fait étinceler la lumière.

Je bois à la presse française, qui rend de si grands services et qui remplit de si grands devoirs.

Les acclamations et les cris de : Vive Victor Hugo ! qui avaient interrompu plusieurs fois le grand poète populaire et national, ont éclaté alors avec une énergie incomparable, et n’ont cessé que lorsqu’il a fallu se lever de table pour passer dans les salons, dont un était moins un salon qu’un jardin ; M. Alphand, voulant participer à l’hommage qu’on rendait au génie, l’avait magnifiquement et artistement empli d’admirables fleurs.

On a complimenté les orateurs, on a causé, et ainsi s’est terminé ce banquet, qui est plus qu’un banquet exceptionnel, qui est un banquet unique.