publique, des beaux-arts et des cultes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret.
Fait à Paris, le 26 mai 1885.
NOTE X.
En présence du spectacle grandiose de cette foule immense, de toute une nation respectueusement inclinée devant ce cercueil, aux échos retentissants de la commotion éprouvée, à la nouvelle de la mort de Victor Hugo, par tout ce qui pense et lit dans le monde civilisé, je me demande ce que le langage humain, dans son expression la plus élevée, peut ajouter aux témoignages de regret et d’admiration prodigués à ce prodigieux génie.
Le sénat, dont Victor Hugo a été le plus illustre membre, qu’il a honoré d’un reflet de sa gloire, ne saurait cependant rester muet. D’autres, mieux qualifiés, vous diront ce qu’a été l’œuvre littéraire et poétique de Victor Hugo. À moi, un rôle plus modeste : celui de