Page:Hugo - L'Année terrible, 1872.djvu/73

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Qu’il sied de tout risquer, et qu’il est déjà tard !
C’est mon avis, devant les trompettes farouches,
Devant les ouragans gonflant leurs noires bouches,
Devant le Nord féroce attaquant le Midi,
Que nous avons besoin de quelqu’un de hardi ;
Et que, lorsqu’il s’agit de chasser les Vandales,
De refouler le flot des bandes féodales,
De délivrer l’Europe en délivrant Paris,
Et d’en finir avec ceux qui nous ont surpris,
Avec tant d’épouvante, avec tant de misère,
Il nous faut une épée et non pas un rosaire.