Page:Hugo - L'Année terrible, 1872.djvu/99

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Sont comme ceux auxquels Ézéchiel parlait ;
On voit partout sur eux l’affreux coup du boulet,
La balafre du sabre et le trou de la lance ;
Le vaste vent glacé souffle sur ce silence ;
Ils sont nus et sanglants sous le ciel pluvieux.

O morts pour mon pays, je suis votre envieux.