Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 2.djvu/53

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il aimait l’éloquence et le beau langage. Il admirait fort ces boniments célèbres qu’on appelle les Oraisons funèbres de Bossuet.

Du côté de sa mère, il avait à peu près de quoi vivre, environ dix mille livres sterling de revenu, c’est-à-dire deux cent cinquante mille francs de rente. Il s’en tirait en faisant des dettes. En magnificence, extravagance et nouveauté, il était incomparable. Dès qu’on le copiait, il changeait sa mode. À cheval, il portait des bottes aisées de vache retournée, avec éperons. Il avait des chapeaux que personne n’avait, des dentelles inouïes, et des rabats à lui tout seul.